Sous son impulsion l'Ordre reprend la place qui lui est due, signant des traités bilatéraux de reconnaissance mutuelle avec d'autres Etats Souverains qui ont re-confirmé son indépendance et souveraineté et définie l'incorporation d'une Fondation qui devient la base des opérations humanitaires de l'Ordre.
Tout cela sans oublier de penser à renforcer sa propre structure augmentant la présence dans le monde entier (en Europe, en Amérique, en Australie,…), avec un regard particulier à l'égard des territoires du Moyen Orient, duquel l'Ordre est originaire, adaptant ses structures aux changements que nous vivons d'un point de vue historique, culturel et social.
En décembre 2006 S.A.R. Le Prince Don Roberto, pour des raisons de santé, a transmis la régissance de l'Ordre au Prince Don Thorbjorn Paternò Castello des Ducs de Carcaci et des Princes d'Emanuel qui en devient donc le 74ème Grand Maitre.
Le nouveau Gouvernement, a également, en tant que tâche institutionnelle, de rassembler ou faire dissoudre la plus-part des "branches" existantes qui n'ont pas un légitime droit d'existence, récupérant des membres qui se sont égarés, ou de les empêcher d'utiliser à des fins personnels le nom et les symboles de l'Ordre.
L'Ordre a confirmé sa tradition multiconfessionnelle inaugurée par le Czar Paul I de la Russie: aujourd'hui il s'honore de compter parmi ses Chevaliers des personnalités non chrétiennes, également impliquées dans les services en faveur des personnes faibles et besogneuses d'aide, quelle que soit leur religion.
La souveraineté et l'indépendance de l'Ordre sont un fait acquis sur le plan du droit international. Indépendamment des nombreuses reconnaissances qui ont précédé et suivi la période maltaise (1530-1798):
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considérant que selon l'article 13 du protocole de Buenos Aires signé en 1967 "une reconnaissance implique l'acceptation", de la part de l' Etat qui confirme son accord, sur la qualité d' "Etat" à l'Etat qui reçoit cette reconnaissance; the quality of State is not reduced as a result of modifications of its territorial consistency;
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considérant que la qualité de l'Etat n'est pas perdue en raison des modifications de sa consistance territoriale et considérant que la reconnaissance accordée par un Etat implique l'opposabilité de cette dernière au même état (voir le Nguyen Quoc Dinh, "Droit Publié international", ed. L.G.D.J. - Paris 1994, pag. 404 et 532);
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considérant que la souveraineté signifie refus de toute autorité autre que la sienne propre, à l'intérieur évidemment des règles de la Communauté Internationale;
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considérant que l'ouverture d'une représentation diplomatique implique la reconnaissance implicite 'de jure '(v. 0. Schwarzenberger, "au manuel de la loi d'internationale", ed. Stevens Et Fils - Londres 1967)
le fait de l'existence d'accords diplomatiques bilatéraux et de représentations diplomatiques de l'Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem - Chevaliers de Malte - dans différents Etats comporte la reconnaissance de sa pleine souveraineté réalisée sur le plan du droit international.
